seiza tamura
Accueil du nouveau pratiquant

Vous venez de vous inscrire et vous allez pratiquer régulièrement : vous faites désormais partie du club. Il est d’usage que les membres s’appellent par leur prénom et se tutoient. C’est la marque de l’adoption et de la camaraderie réciproque.

 

Vous êtes d’ores et déjà 7ème kyu. Au cours des ans, vous aurez 6 degrés “kyu” à atteindre pour accéder au premier dan (vous aurez encore besoin de longues années de pratique pour obtenir plusieurs “dan”). Il ne faut en aucun cas considérer ces kyu dans un sens hiérarchique. Ce ne sont que des signes extérieurs sans importance, qui ne sont là que pour vous indiquer les paliers que vous franchissez dans votre pratique. Le port du hakama, la jupe-pantalon noire ou bleue nuit, vous sera accordé dans quelques temps, généralement entre 1 et 2 ans, lorsque votre professeur jugera que c’est le moment.

 

L’image du club, c’est aussi le reflet de vous-même. De votre comportement dépendra l’atmosphère qui se dégagera du club et qui donnera envie à d'autres de pratiquer. Vous avez dès à présent la lourde tâche de devenir vous-même un modèle pour les futurs pratiquants. Vous devrez les accueillir et leur ouvrir “la voie” comme les anciens l’ont fait pour vous.

 

La voie est longue et parsemée de moments de découragement. L'acceptation des corrections que l’on apportera à votre attitude et vos mouvements facilitera votre progression.

 

Sachez aussi qu’il est important d’associer des stages à la pratique régulière au club. Ils vous permettront de rencontrer d’autres enseignants, généralement hauts-gradés et d’autres pratiquants. La pratique exclusive au club, si elle est irremplaçable, peut aussi devenir une impasse si l’on n’y prend garde. Des stages sont organisés partout en France chaque week-end. Ils sont normalement annoncés et affichés dans le club. Votre participation à un stage fédéral figurera sur votre passeport FFAB.

 

La bonne attitude :

 

1- En montant sur le tatami et en le quittant, vous devez saluer.

2 - Saluez toujours en direction du kamiza et du portrait du fondateur.

3 - Respectez vos instruments de travail : le Gi (tenue d’entraînement) doit être propre et en bon état, les armes rangées lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Respectez vos partenaires en veillant à votre propreté corporelle avant de monter sur le tatami.

4 - Ne vous servez jamais d’un Gi ou d’armes qui ne vous appartiennent pas.

5 - Quelques minutes avant l’entraînement, vous devez y être “préparé”, assis en seiza, tous sur une même ligne, et dans une posture de méditation. Ces quelques minutes permettent à votre esprit de faire le vide, de se débarrasser des problèmes de la journée et préparent à l’étude.

6 - Le cours commence et se termine par une cérémonie formelle. Il est essentiel d’être à l’heure pour y participer ; mais si vous arrivez en retard, saluez le professeur à genoux en montant sur le tapis. Veillez aussi à ne pas perturber le cours.

7 - La façon correcte de s’asseoir sur le tapis est la position en seiza. Mais si vous êtes blessé au genou, vous pouvez vous asseoir en tailleur. N’allongez jamais les jambes et ne vous adossez pas au mur ou à un poteau. Vous devez être disponible à chaque instant.

8 - Ne quittez pas le tatami pendant l’entraînement sauf en cas de blessure ou de malaise et en avertissant l’instructeur.

9 - Quand l’instructeur montre une technique, vous devez rester assis en seiza et regarder attentivement. Après la démonstration, saluez-le, puis saluez votre partenaire et commencez à travailler.

10 - Dès que la fin d’une technique est annoncée, arrêtez immédiatement votre mouvement, saluez votre partenaire, et rejoignez les autres pratiquants assis en ligne.

11 - Ne restez jamais debout sur le tapis sans travailler. S’il le faut, restez en seiza en attendant votre tour.

12 - Si pour une raison ou pour une autre vous devez absolument poser une question à l’instructeur, allez vers lui, ne l’appelez jamais : saluez-le avec respect et attendez qu’il soit disponible. (Un salut debout suffit dans ce cas).

13 - Quand l’enseignant vous montre un mouvement particulier pendant le cours, mettez-vous à genoux et regardez attentivement. Saluez-le lorsqu’il a terminé.

Quand il corrige un autre pratiquant, vous pouvez vous arrêter de travailler pour regarder. Asseyez-vous en seiza et saluez de même.

14 - Vous êtes là pour travailler, non pour imposer vos idées aux autres. Respectez les pratiquants les plus gradés. Ne discutez jamais à propos de la technique.

15 - Si vous connaissez le mouvement et que vous travaillez avec quelqu’un qui ne le connaît pas, vous pouvez le guider. Mais n’essayez pas de corriger votre partenaire si vous n’avez pas le niveau Yudansha (ceinture noire).

16 - Parlez le moins possible sur le tapis. L’Aïkido est une expérience.

17 - Ne vous prélassez pas sur le tapis avant ou après les cours. Il est réservé à ceux qui désirent s’entraîner.

18 - Le tapis devrait être balayé chaque jour avant les cours et en fin de journée. Chacun est responsable de la propreté du dojo.

19 - Le port des bijoux n’est pas autorisé pendant l’entraînement. Le maquillage des femmes (rimel, ricil, fond de teint, rouge à lêvres…) pouvant tacher les Gi (tenues d’entraînement) est à proscrire.

20 - Evitez de manger ou boire dans le dojo pendant l’entraînement. Evitez d’absorber des boissons alcoolisées lorsque vous n’avez pas encore quitté votre tenue. Fumer est interdit dans l’enceinte d’un dojo.

21 - Le tatami n’est pas un lieu de règlement de conflits personnels. L’Aïkido n’est pas du combat de rue. Vous êtes sur le tapis pour transcender et purifier vos réactions agressives.

Il n’y aura pas d’esprit de compétition sur le tatami. Le but de l’Aïkido n’est pas de vaincre un adversaire. La force de l’Aïkido ne réside pas dans la puissance musculaire mais dans la souplesse, la communication, le contrôle de soi et la modestie.

22 - Acceptez les conseils et les observations de l’instructeur et essayez de les appliquer avec sincérité, du mieux que vous pouvez. Il n’y a pas de place pour la contestation.

23 - Tous les pratiquants étudient les mêmes principes. Aucun désaccord ne doit naître au sein du groupe et tous les pratiquants du dojo forment une grande famille ; le secret de l’Aïkido est l’harmonie. Si vous ne pouvez pas respecter ces règles, il vous sera impossible d’étudier l’Aïkido dans ce dojo.